mercredi 27 février 2008

Radar : les étrangers devront lever le pied

Et oui... nos amis étrangers aussi ne pourront plus rouler à 51 km/h en ville ni 132 kms sur autoroute.

Terminé tout ça ! Ferbotten !

Ce soir je me sens coupable... Ah si seulement j'avais pu empêcher ces milliers de morts de la route... mort de la route... mort de faim, mort de trouille, mort d'un cancer... Me rappelle Desproges tout ça.

Je me demande s'il avait son permis lui.
Son permis de vivre très certainement. De mourir aussi.
Un permis fabriqué dans un papier qui ne se fait malheureusement plus; rare, riche, beau et noble.
Le même que celui de Coluche écrasé par un soi disant camion dans un soi disant virage.
Coluche : -1500 points ! et pourtant ... il avait pas l'air d'un tueur né ... hein ?

Ce soir, je vais boire un verre de rouge et marcher vite dans mon salon en faisant tut tuttt. Ma femme s'en amusera en se disant qu'elle a bien fait de me faire signer ce contrat d'assurance vie l'année dernière tandis que mes enfants s'accrocheront à ma chemise en criant "plus vite papa"...

Aller... je file, à fond dans la cuisine après vous avoir copié / collé ce nouveau morceau de construction de l'Europe du permis à points...

Vivre l'Afrique ! Vive le désert Australien ! Vive l'antarctique !!!

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Fini de rire.

Les étrangers vont bientôt devoir respecter les limitations de vitesse. Comme tout le monde. Jusqu'à présent, un conducteur trop pressé, épinglé hors de ses frontières, n'était presque jamais poursuivi.

Un texte, élaboré par la Commission européenne, promet d'être ferme. Les conducteurs étrangers flashés en France verront atterrir chez eux, quelques semaines plus tard, un petit billet les obligeant à s'acquitter d'une amende, dans leur langue d'expression. Et un retrait de points (pour les États appliquant le permis à points) ou une annulation de permis sera aussi possible.

Valable aussi pour les français à l'étranger
Mais ce qui est valable pour les touristes européens, spécialistes des grandes vitesses sur les routes des vacances françaises, le sera aussi pour les Français en vadrouille à l'étranger.
« Ce n'est pas une très bonne nouvelle, peste un jeune Allemand résidant à Toulouse depuis plusieurs années. Je ne risquais rien, ici. Sur la rocade (N.D.L.R. : limitée à 90 km/h), je roule en général au-dessus de 150 km/h, parfois plus. »
Un conducteur peut pourtant être sanctionné sur le moment, mais seulement s'il est pris sur le fait par une patrouille mobile. Il doit sur le champ s'acquitter d'une amende. S'il ne veut ou ne peut pas payer la contravention, les gendarmes ou policiers peuvent lui confisquer le véhicule. Mais aucun retrait de point, ni annulation de permis, n'était jusqu'alors possible.
La coopération amènera à une mise en commun des fichiers de chaque État, et permettra ainsi une sanction plus rapide et plus efficace.

Les conducteurs des 27 États de l'UE devront donc se tenir à carreau sur les routes du continent.
L'incivilité routière s'est, depuis plusieurs années, particulièrement développée. Bruxelles veut réduire de moitié, d'ici à 2010, le nombre de tués sur les routes.
Près de 40 000 personnes ont perdu la vie sur les routes de l'Union Européenne en 2006, un chiffre en diminution d'un quart sur les cinq dernières années. La France, le Portugal et le Luxembourg sont les meilleurs élèves (réduction de 40 %). En revanche, la Lituanie, la Hongrie, la Bulgarie ou la Roumanie plombent les chiffres européens.

Source : ladepeche.fr (la Dépêche... c'est drôle non ?)

Les sportifs sont les plus rapides
Milan Baros (footballeur à Lyon), Jérôme Rothen (PSG), Mahyar Monshipour (boxeur). Leur point commun ? Sportifs de haut niveau, ils ont été flashés à plus de 200 km/h à bord de leur voiture.

Le palmarès des plus rapides.

Milan Baros : 271 km/h. En novembre 2007, l'attaquant tchèque de Lyon Milan Baros « voulait faire entendre le bruit du moteur » de sa Ferrari à un ami.
Jérôme Rothen : 245 km/h. En février 2008, les gendarmes contrôlent Jérôme Rothen à 245 km/h au volant d'une Porsche 997 sur l'autoroute A13. Le Parisien rectifie quelques jours après : il roulait en fait à 232 km/h…
Mickaël Landreau : 212 km/h. En mai 2004, le gardien de but international de Nantes Mickaël Landreau flashé au volant de son Audi sur l'autoroute A85. Il avait pourtant été associé à une campagne de prévention routière.
Juan Pablo Montoya : 204 km/h. L'A8, terrain d'exploit pour l'ex-pilote colombien de F1 Juan Pablo Montoya, contrôlé à 204 km/h à bord d'un 4x4 BMW X5.
Mahyar Monshipour : 203 km/h. La vitesse atteinte la semaine dernière par l'ancien champion du monde Mahyar Monshipour sur l'autoroute A10. Il était en retard pour l'inauguration d'une salle de boxe à Niort en raison d'une confusion d'horaire.
Lewis Hamilton : 196 km/h. En décembre 2007, le pilote britannique de F1 Lewis Hamilton est pris en excès de vitesse au volant d'une Mercedes CLK 63 AMG,un bolide dont certains modèles sont utilisés comme « safety » en F1. « Cordial » selon les gendarmes, il a expliqué que la voie était « très dégagée ».
Giancarlo Fisichella : 148 km/h. En novembre 2005, le pilote italien de F1 Giancarlo Fisichella roule à 148 km/h au petit matin dans la périphérie de Rome, où la vitesse est limitée à 60 km/h. Fisichella explique qu'il était pressé de se retrouver au chevet de son enfant.
Sylvain Wiltord : 135 km/h : en juin, la police vient interpeller l'international français de Lyon Sylvain Wiltord à l'entraînement. Pris à 135 km/h dans la zone urbaine lyonnaise, il n'avait répondu à aucune de ses trois convocations.
Nicolas Marin : 120 km/h. En mars 2007, Nicolas Marin se fait flasher à 120 km/h à Reims. Le joueur de Sedan avait déjà perdu ses douze points… À l'audience, un magistrat estimera qu'« en tant que sportif professionnel, (Marin) a un devoir d'exemplarité par rapport à l'ensemble de la société ».
Thierry Tareau : 83 km/h au lieu de 80 sur le périf. en juin 2007. Thierry Tareau, illustre inconnu se fait flasher à 83 km/h au lieu de 80 sur le périf. Il passe ainsi de 3 à 2 points et sa haine gonfle tandis que tout le monde s'en fout.

Amis moutons et brebies vous aussi serez gaulés très bientôt ... Faites moi confiance ...

samedi 23 février 2008

Alcool et vitesse: le véhicule des récidivistes sera confisqué

Le plan du Premier ministre pour la sécurité routière donne la priorité à la lutte contre l'alcool au volant, la réforme du permis de conduire et la lutte contre le trafic de points.

500 nouveaux radars par an pendant 5 ans et une série de mesures visant à renforcer la lutte contre l’alcool au volant. Ce sont les principales mesures routières annoncées ce mercredi par le Premier ministre François Fillon à l’issue d’un conseil interministériel de sécurité routière (CISR) à Matignon.

L’objectif du gouvernement est de passer en dessous de la barre des 3.000 tués par an (4.600 personnes en 2007) sur les routes d’ici 2012.

Autres objectifs : diviser par deux le nombre d’accidents liés à l’alcool et le nombre de motocyclistes tués, et par trois le nombre de jeunes décédés sur la route.

La confiscation du véhicule s'appliquera aux automobilistes conduisant sans permis, en état de récidive de conduite avec une vitesse excessive, sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.

Un éthylotest antidémarrage sera également imposé aux automobilistes arrêtés en état d’alcoolémie au volant et déjà condamnés pour ce motif. Ce même système équipera «d’ici la rentrée 2009» tous les bus scolaires. Cette mesure est «mise à l’étude» pour tous les autres autocars. Par ailleurs, des éthylotests électroniques seront installés à la sortie des discothèques. Le gouvernement entend également interdire la vente d’alcool dans les stations-service.

La réforme du permis de conduire, déjà annoncée, donnera lieu à un CISR spécifique à la mi-2008, avec pour ambition un coût moindre, des délais d’obtention plus courts et une formation améliorée, a précisé François Fillon. Une «incrimination pénale spécifique» sera instaurée pour sanctionner le trafic de points du permis de conduire, pratique qui tend à s’étendre. En cas d’homicide, le permis sera automatiquement confisqué pour une durée limitée dans l’attente d’une décision judiciaire.

Comme dans de nombreux pays européens, à l’image de l’Espagne, chaque automobiliste devra posséder un gilet fluorescent et un triangle de signalisation. Pour la sécurité des cyclistes, le port d’un gilet fluorescent sera obligatoire la nuit en dehors des agglomérations. «Une campagne d’incitation» au port du casque, notamment par les enfants, sera également lancée.Enfin, visant particulièrement les routiers, le Premier ministre a déclaré que l’utilisation d’une télé ou d’une console de jeux au volant sera «sévèrement sanctionnée».

Source : Libé

Juste un p'tit commentaire que j'aime bien et pondu par un certain "Pat37" ...

"Ethylotest dans les bureaux de vote"

A chaque jour sa connerie, pauvre Nicolas, je propose de faire souffler dans le ballon tous les énarques avant de pondre la moindre idée, de faire souffler les ministres avant de les relayer et d'installer des éthylotests dans les bureaux de vote pour ramener un peu de bon sens dans ce pays. Et je m'en vais buvant clopant.Pardon plus clopant, plus buvant. Marre de cet acharnement thérapeuthique ou l'on veut absolument nous éviter cirrhose et cancer. Je veux les deux!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

dimanche 17 février 2008

"La France sans permis", par Airy Routier où quand l'intelligence nous permet de respirer ...

Du miel que je vous livre en texte et en vidéo ...

L'Etat ment. Ou, devrais-je dire, les hommes de l'Etat mentent. Même leurs succès à la plus limpide évidence sont entâchés d'ombres. Et, malheureusement, il en va pareillement de la seule mission que Jacques Chirac ait correctement menée : faire reculer le nombre de morts sur les routes de France. Ainsi, entre 2000 et 2005, ces chiffres macabres ont diminué de 34,8%. C'est la meilleure performance européenne en la matière... Mais regardons-y de plus près, car le pot est garni de très belles roses, comme le démontre Airy Routier (ce n'est pas une blague !) dans son livre, La France sans permis, Paris, Albin Michel, 2007.
Airy Routier est le rédacteur en chef du Nouvel Observateur. Suite à une déplaisante expérience avec la police, il décide d'enquêter sur la politique de répression routière à la française. Le jugement est sans concession.
C'est que les succès en la matière masquent, en réalité, le détournement de la cause par l'Etat, qui y voit un juteux pactole propre à renflouer ses caisses (les amendes lui ont rapporté 620 millions euros en 2006), et par le lobby des associations de lutte contre la violence routière, qui cherchent à imposer leurs vues coûte que coûte. Pour ces associations, et pour l'Etat qui les suit docilement, les automobilistes sont des criminels en puissance qu'il faut très étroitement surveiller.
L'auteur relève qu'il n'existe pas en France de contre-pouvoirs aptent à contre-balancer ces lobbies, alors qu'à l'étranger, en Allemagne, au Mexique, en Italie ou au Royaume-Uni par exemple, la sécurité routière se gère dans un dialogue constructif entre les autorités et les automobilistes. C'est que ceux-ci s'organisent au sein de puissantes associations qui les représentent et qui assurent parfois certains services, comme le dépannage au Mexique. Dès lors, la politique de sécurité routière est livrée en France à la vindicte des associations, à la rapacité de l'Etat et à la dérive administrative.
Se faisant, elle repose sur une belle série de désinformations. Voici deux exemples. Le premier, c'est que la chute du nombre de morts sur les routes est un phénomène commun à tous les pays européens, ou peu s'en faut. Cette tendance générale s'explique par l'évolution des mentalités et le changement du statut symbolique de la voiture. Si la France est championne, c'est au prix d'un appareil répressif dont les autres pays ont su faire l'économie (car inutile et coûteux). Son réseau, unique au monde, de radars automatiques n'est pas sans rappeler Big Brother et les descriptions que fait Airy Routier laissent songeur...
Le second exemple, c'est que la réduction des vitesses maximales autorisées n'est probablement pas la cause des bons résultats français. Pour preuve, le nombre de morts a augmenté de 16,7% en 2005, alors même que la vitesse moyenne diminait. En outre, 97% des accidents mortels ont lieu à moins de 75 km/h : la grande vitesse n'est pas la plus meurtrière ! Ce qui est efficace, c'est plus certainement le port de la ceinture (ou du casque pour les deux roues) et les progrès réalisés par la sécurité passive et active des véhicules (ABS, airbag, carosserie déformable, etc.). Mais, pour l'Etat, faire la chasse aux excès de vitesse est rentable... [1]
Symbole de cette dérive, le permis à points. Celui-ci est un instrument qui sert à châtier les automobilistes. Surtout, Airy Routier dénonce un système qui exclut le juge. A l'étranger, ce sont des juges qui décident de condamner ou non l'automobiliste fautif, en tenant compte des circonstances. En France, seul l'agent de police décide, le plus souvent arbitrairement et sans nuance. En matière de sécurité routière, on est très souvent condamné sans être jugé... Il faut bien noter ce fait, car il n'est toléré nul par ailleurs par le droit...
Airy Routier épingle également le permis de conduire, scolaire et trop difficile. Il est vrai que le taux d'échec à l'examen du permis... est de 50% ! Tel que conçu actuellement, il exprime selon lui le goût immodéré, et bien français, pour les diplômes. Malheureusement, il ne permet pas d'assurer que le conducteur sera un bon conducteur : selon lui, ceux qui réussissent l'examen du premier coup ont plus d'accidents que les autres. Surtout, ce système fondé sur l'échec fait le bonheur des auto-écoles, qui ont intérêt à voir leurs clients ne pas réussir trop vite et qui aiment les voir revenir une fois leur permis à points annulé...
Une politique appuyée par des mensonges, des automobilistes déresponsabilisés et infantilisés, un système répressif unique au monde et dérogatoire au droit commun..., les analyses d'Airy Routier sonnent souvent justes. Y compris lorsqu'il évoque les effets pervers de ce système, en premier lieu desquels l'augmentation du nombre d'automobilistes roulant sans permis... Sans doute trouvera-t-on quelques exagérations ici ou là, notamment lorsqu'il surévalue les conséquences électorales de cette politique (qui ferait le lit de Le Pen...). Toutefois, ce livre est une belle illustration de la perversité de l'Etat lorsqu'il échappe au contrôle des citoyens. En fait, à travers la question de la sécurité routière, ce sont tous les travers de l'Etat tel qu'on le conçoit en France qui apparaissent.
N.B. Une précision pour couper court aux mauvais esprits. Dès que quelqu'un critique la politique de sécurité routière, il passe pour un poujadiste inconscient et aigri de ne pas pouvoir faire tout et n'importe quoi avec sa voiture, ou bien pour un individualiste immature et égoïste. Ce n'est pas le cas de l'auteur qui ne remet pas en cause la nécessité de limiter le nombre d'accidents sur les routes. Le livre n'est pas non plus dicté par un ressentiment qui aurait été provoqué par sa garde à vue.
Note : [1] (Cette note est ajoutée postérieurement au billet.) Je viens de lire un propos similaire sur evoweb : « Insécurité étatique », ici.
Source : Lescarnets.net

Voir la vidéo :

mercredi 13 février 2008

Tu veux rouler très vite sans perdre de points sur ton permis ?

1°) Attache sur le pare chocs arrière les ballons sur la photo jointe


2°) Conduis comme un fou

3°) Observe les gens paniquer

4°) Raconte aux gendarmes que tu pensais qu'ils étaient vrais....
Excellente source : lesformidables.canalblog.com

mardi 12 février 2008

Permis à points : un bonus pour les bons conducteurs ?

C'est ce qui aurait été évoqué par le Ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot Marie.
Le figaro rapporte, par ailleurs, ces propos en provenance de la Place Beauvau

«Aujourd'hui, on sanctionne les mauvais conducteurs, mais pourquoi ne pas gratifier de points supplémen­taires ceux qui roulent correc­tement ? Michèle Alliot-Marie réfléchit à cette politique d'en­couragement»Une idée qui ne pourrait que satisfaire les automobilistes mais qui a sans doute été lancée pour faire "passer" les nouvelles dispositions en matière d'alcoolémie et de récidive ainsi que l'arrivée de nouvelles cabines radars... A suivre quand même, on ne sait jamais...
Jean-Baptiste le Dall, Avocat à la Cour
Et si je marche pas vite, je gagne aussi quelque chose ?
L'auteur de ce blog !

vendredi 8 février 2008

Multiplication des radars en France

Histoire de vous pourrir le (les) week end !

La France compte aujourd’hui 1 860 radars, dont environ 720 mobiles.

Un chiffre amené à croître malgré la grogne des usagers de la route, automobilistes et motards, la mise en cause de la pertinence des contrôles et la multiplication des recours en justice. D’ici à 2012, nous devrions ainsi compter près de 4 500 radars sur notre territoire mais déplorer moins de 3 000 décès par an sur nos routes. Pour atteindre un objectif si ambitieux, le gouvernement envisage notamment d’installer des radars flashant à l’avant comme à l’arrière – que les motards se le disent ! - et fournissant des images haute résolution ne prêtant le flanc à aucune contestation. Un tour de vis qui risque de mettre de l’huile sur le feu après l’annonce du renforcement des contrôles techniques automobiles et la probable apparition d’une visite technique obligatoire pour les deux-roues motorisés. Pas de doute, le tout répressif semble être bien en marche… même si c’est pour la bonne cause.

LA FIN ET LES MOYENS

Que les millions de Français flashés par un radar au cours des dernières années se rassurent, cela va continuer ! Au rythme de 500 à 600 nouveaux radars par an, nous devrions atteindre le chiffre de 4 500 radars sur le territoire français d’ici à 2012. L’objectif du Gouvernement et de la Sécurité routière est malgré tout fort louable puisqu’à cet horizon, le nombre de morts sur les routes françaises devrait passer sous la barre des 3 000. Un chiffre qui, selon le dernier baromètre d’accidentologie de la Sécurité routière, s’établirait autour de 4 600 pour l’année 2007. Le progrès réalisé serait donc considérable. Et qui veut la fin, veut nécessairement les moyens !

Les mesures que les pouvoirs publics envisagent de prendre promettent donc d’être fermes. Ainsi, les infractions seront à l’avenir constatées par de nouveaux types de radars placés dans des cabines plus étroites et donc moins aisément repérables. Ces radars seront d’ailleurs associés à des caméras offrant des photos haute résolution. Ceci évitera les contestations multiples des usagers de la route reprochant aux clichés des forces de l’Ordre de ne pas établir avec exactitude la réalité de l’infraction qui leur était attribuée et leur culpabilité. Désormais, ni le mauvais temps, ni la saleté des plaques d’immatriculation – ni leur petite taille sur les motos – ne permettront aux contrevenants d’échapper à la sanction.

Pour couper court à des procès, la plupart des nouveaux radars devrait également prendre des instantanés de l’avant et de l’arrière – ou « en éloignement » - des voitures et motos. Ces dernières, qui ne disposent pas de plaque à l’avant, ne pourront plus – ou que très rarement - passer à travers les mailles du filet. On imagine aisément quelle sera l’ire des motards - qui incriminent déjà les jumelles laser, peu adaptées au contrôle de leurs montures selon eux - quand on sait que le Gouvernement envisage également d’instaurer une visite technique annuelle obligatoire pour les deux-roues motorisés.

LES AUTRES MESURES

Certes, la France a encore bien du chemin à parcourir pour égaler les champions de la sécurité routière que sont les pays nordiques - comme la Suède ou l’Islande. L’objectif de la première en matière de nombre de tués sur les routes est ainsi de 270 personnes pour 2008 ! En Islande, ce sont les entreprises qui n’hésitent pas à donner le bon exemple. Ainsi, certaines flottes automobiles sont équipées de boîtes noires qui transmettent directement à la police des renseignements concernant une infraction commise par leur conducteur - qui est nécessairement un employé de la société. De telles mesures permettront d’atteindre l’objectif de la Commission européenne de réduire de moitié – de 50 000 à 25 000 – le nombre de tués sur les routes européennes entre 2001 et 2010. Objectif qui n’est pas si irréaliste puisqu’en cinq ans – entre 2001 et 2006 -, 12 000 vies ont ainsi été épargnées.

La France a d'autres idées en tête. Ainsi, sur les 500 radars qui devraient entrer en fonction cette année sur notre territoire, 50 devraient pouvoir prendre dans leur faisceau l’ensemble des files de tronçons à quatre voies. La mise en place de cabines radars capables de repérer le non-respect des inter-distances de sécurité est également envisagée, mais leur installation n’est pas aisée. Le gouvernement et la sécurité routière, on le voit, fourmillent d’idées pour amener les automobilistes et les motards à la prudence et leur budget… à l’équilibre ! Il y donc a peu de raisons que les choses changent.

Source : autonews

Achat de points sur Internet : c’est pas permis !

«Je vends mes points du permis voiture, je prends l'infraction à votre place, ainsi vous conservez vos points (...) 2 600 euros le point. »
Si le prix proposé par cet internaute est unique, ce genre d’annonce est loin de l’être. Le phénomène est en plein essor, pour une somme allant généralement de 250 à 700 euros, il est désormais possible d’acheter des points de permis de conduire sur Internet. Ainsi, dès la réception d’un PV, il suffit à l’ « acheteur » de transmettre, en lieu et place des siennes, les coordonnées du « vendeur », ce dernier perdra donc ses points à la place du véritable fautif, l’acheteur. Le ministère de l’Intérieur devra donc s’habituer à ce que les automobilistes flashés à 200 à l'heure, à 5 heures du matin près d'une boîte de nuit soient… des grand-mères de 84 ans.
Source : Seniorplanet

dimanche 3 février 2008

Comment les conducteurs sont-ils informés des retraits de points effectués sur leur permis de conduire ?

Les informations relatives aux retraits de points sont portées à la connaissance des conducteurs contrevenants par plusieurs moyens :

- Dans un premier temps, l'intéressé est avisé qu'il encourt un retrait de points lors de la constatation de l'infraction. Cette information figure sur le procès-verbal de contravention dressé à cette occasion ;
- Dans un second temps, le retrait de points est porté à la connaissance de l'intéressé par lettre simple quand il est effectif – c'est-à-dire lorsque la réalité de l'infraction est établie par le paiement d'une amende forfaitaire ou l'émission du titre exécutoire de l'amende forfaitaire majorée, l'exécution d'une composition pénale ou par une condamnation définitive. Ce courrier est expédié à l'adresse qui est relevée auprès du conducteur, lors de l'établissement du procès-verbal ;
De plus, depuis le 31 mars 2007, lorsque le capital de points du permis de conduire d'un conducteur atteint ou franchit le cap des 6 points, il reçoit un courrier recommandé pour l'alerter sur cette situation, et l'inciter à suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière lui permettant de récupérer jusqu'à 4 points sur son permis.

A ces mesures s'ajoute la possibilité, pour tout conducteur, de connaître, via le téléservice Télépoints, le solde de point affecté à son permis de conduire, au moment de la visualisation ;
Enfin, le titulaire du permis peut également avoir accès aux informations enregistrées dans son dossier de permis de conduire, et notamment son solde de points, auprès des sous-préfectures et des préfectures. Cette consultation ne peut s'effectuer par téléphone.

Comment connaître le détail des infractions ayant entraîné un ou des retraits de points ?
Compte tenu du caractère confidentiel des informations enregistrées dans un dossier de permis de conduire, le détail des infractions ayant entraîné retrait(s) de point(s) figure exclusivement sur le relevé intégral de votre dossier. Ce document vous sera remis par les préfectures ou les sous-préfectures.

Source officielle : Interieur.gouv.fr
Image : Le repaire des motards

vendredi 1 février 2008

Le guide du nombre de points par infractions


Vous trouverez ici le détail du nombre de points enlevés par infraction. Vous allez voir, ca peut aller trés vite !



1 point :


- Dépassement de moins de 20 Km/h de la vitesse maximale autorisée
- Chevauchement d'une ligne continue.


2 points :

- Dépassement compris entre 20 et moins de 30 Km/h de la vitesse maximale autorisée
- Usage d'un détecteur de radar
- Accélération de l'allure par un conducteur sur le point d'être dépassé
- Circulation ou stationnement sur le terre-plein central de l'autoroute
- Utilisation d'un téléphone tenu en main.




3 points :
- Non respect des distances de sécurité entre véhicules
- Dépassement compris entre 30 et moins de 40 Km/h de la vitesse maximale autorisée
- Circulation sans motif sur la partie gauche de la chaussée
- Franchissement d'une ligne continue
- Circulation sur la bande d'arrêt d'urgence
- Changement important de direction sans que le conducteur se soit assuré que la manœuvre est sans danger pour les autres usagers et sans qu'il ait averti ceux-ci de son intention
- Dépassement dangereux
- Arrêt ou stationnement dangereux
- Stationnement sur la chaussée la nuit ou par temps de brouillard, en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation
- Non-port de la ceinture de sécurité par le conducteur
- Non-port du casque ou port d'un casque non homologué par le conducteur d'un deux-roues immatriculé.



4 points :
- Non-respect des règles de priorité (intersections, piétons…)
- Non-respect de l'arrêt imposé par le panneau stop ou par le feu rouge fixe ou clignotant
- Dépassement de 40 Km/h ou plus de la vitesse maximale autorisée
- Circulation de nuit ou par temps de brouillard en un lieu dépourvu d'éclairage public, d'un véhicule sans éclairage ni signalisation
- Marche arrière ou demi-tour sur autoroute
- Circulation en sens interdit



6 points :
Pour la contravention suivante :


- Conduite ou accompagnement d'un élève conducteur avec un taux d'alcoolémie égal ou supérieur à 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré


Pour les délits suivants :


- Délit de fuite
- Conduite ou accompagnement d'un élève conducteur avec un taux d'alcoolémie égal ou supérieur à 0,40 mg d'alcool par litre d'air expiré
- Refus de se soumettre aux tests de dépistage d'alcoolémie
- Conduite en état d'ivresse manifeste
- Conduite après consommation de stupéfiants
- Refus de se soumettre aux tests de dépistage de stupéfiants
- Délit de fuite
- Homicide ou blessures involontaires entraînant une incapacité totale de travail
- Récidive d'un dépassement de 50 Km/h ou plus de la vitesse maximale autorisée dans l'année
- Refus d'obtempérer, d'immobiliser le véhicule, de se soumettre aux vérifications
- Gêne ou entrave à la circulation
- Conduite malgré la rétention ou la suspension du permis, ou refus de restitution du permis
- Usage volontaire de fausses plaques d'immatriculation, défaut volontaire de plaques et fausses déclarations puis résilier mon contrat


Alors ? Toujours envie de conduire ?



Source : bonus-malus.com