Plus intéressante pour le commun des mortels, l’association « Défense permis, le club de l’automobiliste » créé par Francis Rongier. Pour les adhérents de l’association, le traitement du dossier, grâce à un réseau de 200 avocats spécialisés, est gratuit. Pour ceux qui ne font pas partie de l’association, il est demandé suivant le cas de 500 et 1 000 €.
A quel moment vos points sont-ils enlevés ?
Attention, les points ne sont pas retirés immédiatement sauf en cas de retrait immédiat du permis de conduire pour faute grave. Les points sont enlevés à la date de paiement de l’amende forfaitaire (lorsque vous payez, vous reconnaissez l’infraction), après l’émission d’un titre exécutoire d’amende forfaitaire majorée, si le timbre amende n’a pas été payé dans le délai maximum prévu ou, à la date de décision de justice, dès lors que celle-ci devient définitive et, donc, après épuisement de tous les recours judiciaires éventuels. Il n’y a aucun retrait de points à l’initiative des forces de l’ordre (police, gendarmerie).Une fois le retrait enregistré par le service concerné, un courrier en lettre simple est envoyé au conducteur. Le conducteur est considéré être au courant de la perte en question qui lui a déjà été communiquée par les forces de l’ordre, de la manière indiquée plus haut.
Récupérer ses points
De nombreux stages de récupération de points sont proposés dans toute la France. Il s’agit de structures agréées qui permettent de récupérer jusqu’à 4 points. Coût entre 250 et 300 €. Seule solution pour les fauchés, se tenir sage durant trois années. Les points qui ne vous ont pas été restitués car vous avez commis des infractions même minimes dans des délais ne dépassant pas trois ans sont toutefois récupérés au bout de dix ans. Par exemple, vous perdez 2 points en février 2006. Pour retrouver ces 2 points, vous ne pouvez pas avoir d’infractions avant mars 2009 sous peine de voir le délai de prescription rallongé d’encore trois années.
Cela veut dire qu’un conducteur épisodiquement verbalisé risque de perdre son permis à terme alors qu’après dix années un crime de sang est prescrit.
Cela veut dire qu’un conducteur épisodiquement verbalisé risque de perdre son permis à terme alors qu’après dix années un crime de sang est prescrit.