dimanche 30 novembre 2008

Le gouvernement va annoncer une réforme du permis de conduire

Sont évoquées une refonte des examens, la défiscalisation des cours de conduite accompagnée, et la création d'un "livret d'épargne conduite" à taux attracteur.

Un permis de conduire (Sipa)
Un permis de conduire (Sipa)
Le gouvernement devrait annoncer une série de mesures pour réformer le permis de conduire avant Noël, annonce le Journal du Dimanche daté du dimanche 30 novembre.
Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy devrait lui-même faire une déclaration pour présenter ce projet que les experts qualifient de véritable "révolution".

Bilan de compétence moins couperet

Les 800.000 personnes qui passent le permis de conduire chaque année pourront désormais profiter d'un examen de code sur ordinateur. Le code de la route se passera en session individuelle, avec des questions plus claires afin d'éviter les pièges grammaticaux. L'examen théorique va s'ouvrir aux langues étrangères, permettant ainsi aux ressortissants étrangers et aux personnes d'origine étrangère de faire face à moins de difficultés.
La conduite quant à elle est également revue. L'examen pratique ne fera plus l'objet de fautes éliminatoires mais d'un bilan de compétence afin d'évaluer l'ensemble de la conduite. Par exemple, le ralentissement à un stop en ayant bien contrôlé qu'il n'y ait aucun danger ne sera plus éliminatoire. "Avec ces nouvelles règles, 15% des recalés d'aujourd'hui auront leur permis", assure dans les colonnes du JDD un des auteurs de la réforme.

Conduite accompagnée favorisée

Le gouvernement souhaite favoriser la conduite accompagnée (AAC) qui se traduit par de meilleurs résultats lors du passage du permis et par un coût moyen moins élevé. La réforme prévoit la défiscalisation d'une partie des cours, à l'instar des cours particuliers scolaires. Les délais d'attente pourront donc être réduits et les apprentis conducteurs pourront plus aisément accéder à cette formule.
Autre révolution, les 12 points du permis ne seront plus récupérés au bout de trois ans. Si aucune infraction n'est constatée, le jeune conducteur pourra récupérer des points dès la première année. Toutefois, une obligation de se présenter un an (voire six mois) après l'obtention du permis à un entretien avec d'autres jeunes diplômés et professionnels est évoquée. Le rendez-vous devrait être payant, à hauteur de quelques dizaines d'euros.

"Livret d'épargne conduite"

Le permis à un euro lancé il y a trois ans est pour bon nombre d'élèves synonyme d'un refus auprès des banques associées à l'opération. L'Etat envisage donc de constituer un fonds de garantie qui pourra financer ces cautions.
Par ailleurs, l'idée de créer un "livret d'épargne conduite" à taux de rémunération élevé fait son chemin. Des versements mensuels dès l'enfance permettraient aux parents de prévenir à un gros déboursement d'argent sur une courte période.
Pour raccourcir les délais entre deux passages à l'examen, le gouvernement devrait recruter près de 200 nouveaux inspecteurs. La numérisation des documents officiels, notamment des résultats, accélèrera les procédures.
Avec un taux de réussite de 54% seulement, la France figure parmi les moins bons élèves européens.
En moyenne, les apprentis conducteurs déboursent 1.500€ en cas de réussite dès la première tentative. Les délais entre deux passages à l'examen du permis de conduire est au minimum d'un mois, et monte jusqu'à huit mois dans certains cas.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

samedi 15 novembre 2008

Fiabilité des radars ?

En octobre dernier, le magazine "Auto Plus" publiait un rapport confidentiel du ministère de l`Intérieur révélant de lourdes failles en matière d`installation de radars fixes et mobiles...
A la clé, des conducteurs verbalisés à tort et des PV illégaux ! En cause, les installations des radars qui ne sont pas en conformité avec les normes en vigueur et qui peuvent ainsi, selon les informations des constructeurs, générer des "erreurs de mesures" de près de 10%.

Cette semaine, Auto Plus récidive. Les enquêteurs du magazine ont voulu vérifier les réponses du ministère de l`Intérieur suite à ces révélations. Ces réponses étaient optimistes : "Tout va bien, tout est fait dans les règles, circulez...". Le résultat est inquiétant. Rien n`a changé, de nombreuses voitures-radar flashent à tout va, sans effectuer au préalable aucune des vérifications qui s`imposent. Les manuels d`utilisation sont, semble-t-il, restés bien au chaud dans les placards.
Deux constats alarmants :

* Le rapport confidentiel, rédigé au sein même de la police, montrait de graves erreurs et des manquement à la loi. Le ministère de l`Intérieur a nié.
* Les constatations des enquêteurs d`Auto Plus sont sans ambiguité. rien n`a changé.

Ca ressemble fortement à un double flagrant délit. Manquement à la loi et mensonge... Si, comme l`affirme le Journal, 80 % des contraventions encaissées par l`Etat concernent des dépassements de 3 ou 4 km/h, alors l`affaire devrait prendre une grande ampleur... En attendant, c`est toujours à l`automobiliste de prouver qu`il n`était pas en infraction.
Source : sos-permis-perdu.com

samedi 1 novembre 2008

Les radars automatiques soufflent leur cinquième bougie

Et moi ma première année à 2 points...A chacun son anniversaire...


Tout ce que je déteste est vien là aujourd'hui.
L'état policier.
Surveillance de tous les instants. Prévention 0; répression 100%. Quand je pense qu'une partie de cet argent (une partie de mon argent donc) doit servir à l'amélioration des routes. Est ce qu'un de ces cravateux est déjà monté sur un 2 roues pour aller bosser le matin et revenir le soir sous la pluie, sur une route déformée, cabossée depuis des années et des années ?
Certainement pas.
Messieurs les cravateux, vous feriez mieux de faire votre boulot pour lequel vous êtes grassement payés et utiliser les troupes de malades qui s'évertuent à inventer des machines de plus en plus sophistiquées et chères donc pour nous surveiller. A quand le "il a marché sur la chaussée au lieu du trottoir Monsieur le Juge !, c'est inadmissible ! Où va-t-on !"  "2 mois ferme et 1500 euros d'amende et confiscation des chaussures".
J'aime plus ce pays.
On y était si bien non pas lorsqu'on roulait vite mais lorsque la police faisait partie de notre vie comme l'arbitre fait partie des règles du jeu d'un match de foot. Heureusement qu'il est là mais il n'est là que sur le terrain et il sait prévenir avant d'agir.
Je viens d'apprendre que les arbitres seraient bientôt équipés de radar auto; Bien fait pour ces fouteux (de plus en plus cravateurs par ailleurs) qui courent bien trop vite sur des terrains pourtant glissant et où circulent plein de leur congénères.

Cet automne, les radars automatiques fêtent leurs cinq ans. Et ils ont bien poussé puisque depuis l'installation du tout premier boitier sur la RN20, 2 111 ont suivis ! Chez eux, point de crise : d'ici 2012, leur nombre aura encore doublé... 

L'histoire avait certes mal débutée : le radar de la RN20 inauguré le 27 octobre 2003 par Nicolas Sarkozy (alors Ministre de l'intérieur) avait été vandalisé dès le lendemain par des voyous, illustrant la délicatesse de la tâche à laquelle s'attelait l'État et ses forces de l'ordre (lire Moto-Net.Com du 28 octobre 2003 et Moto-Net.Com du 4 avril 2008)... Mais depuis, les gouvernements ont tenu bon et celui de Nicolas Sarkozy (notre Président) ne devrait pas manquer à cette promesse : "objectif 2012 : 4500 radars automatiques en France" !
Ainsi au 15 septembre 2008, on recensait déjà 2 112 radars automatiques - dont deux tiers fixes et un tiers mobiles -, qui ont généré au total 25 604 234 avis de contravention.
Les radars automatiques soufflent leur cinquième bougie
Pour Michèle Merli, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, le bilan est largement positif : interrogée par nos confrères de l'AFP, elle souligne que ces cinq dernières années en France, "10 000 à 11 000 vies ont été épargnées et 150 000 blessés évités, très largement à cause des radars".
Largement "grâce" aux radars donc, puisqu'avant leurs installations, la Sécurite routière enregistrait "une tendance à la baisse de 2% du nombre des tués sur les routes", et que depuis cinq ans - et l'arrivée du fameux radar dans La Ville-du-bois -, "on passe subitement à une tendance à la baisse de 10%".
Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, suit le même raisonnement : "les radars ont permis une modification du comportement des conducteurs", explique-t-elle contre-exemple à l'appui : "les motards n'ont pas bénéficié des mêmes bons chiffres sur l'accidentalité parce que les radars en position flash arrière ont été mis en place seulement en 2005".

Attention ce week-end !
Ce week-end, c'est la Toussaint puis la fête des morts... Alors pour nous empêcher de les rejoindre pour de bon, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a décidé un renforcement des contrôles de sécurité routière...Ainsi MAM a donné "des directives aux préfets pour qu'ils mènent des actions énergiques et visibles destinées à lutter contre les principales causes d'accidents, en particulier la vitesse excessive et la conduite sous l'influence de l'alcool ou de stupéfiants".
Modération et prudence sont donc de rigueur ce week-end...
Toutes ces observations légitiment donc la croissance du nombre de radars automatiques : 500 par an jusqu'en 2012... 500 x 4 = 2000, 2000 + 2112 = 2 112 : le compte est - presque - bon !
Ces conclusions sur l'efficacité des radars affole également l'imagination déjà débordante de nos hauts responsables, qui planchent actuellement sur de nouvelles machines automatiques enregistrant le non respect des feux rouges et des interdistances de sécurité...
"Pour les feux rouges, il faut pouvoir démontrer que l'automobiliste l'a bien grillé", remarque habilement Mme Merli. "Il ne faut donc pas une seule photo mais deux", ajoute-t-elle en précisant que "les premières (machines) devraient être installées au 1er trimestre 2009".
Quant à l'interdistance, "on va commencer à expérimenter le système dans les tunnels univoie dans un premier temps et cela devrait être mis en place avant la fin de l'année 2009", prévient la délégué interministérielle.
"Un point noir subsiste", relève tout de même l'AFP : "les étrangers qui échappent aux sanctions faute d'identification"... et représentent en 2008 26,4% des clichés pris ! Mais là aussi, l'équipe de Nicolas Sarkozy veille au grain...
Les radars automatiques soufflent leur cinquième bougie
"La présidence française de l'Union européenne, et particulièrement le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, travaille à une directive permettant les échanges d'information entre tous les pays de l'UE pour poursuivre les contrevenants dans leur pays", comme c'est déjà le cas avec le Luxembourg, l'Allemagne et la Belgique.
Par ailleurs, les statistiques font état d'une autre limite : environ un quart des clichés (25,6%) ne peuvent en effet être exploités en raison de photos non lisibles, des motos prises de face, donc sans immatriculation, d'adresses erronées. Mais là, à moins de changer la qualité des optiques des caméras ou installer des plaques sur l'avant des motos...
Quant aux médisants, qui ne voient dans ces formidables outils que d'abjectes "pompes à fric", la délégué leur rétorque que les radars "ne mettent pas d'argent dans la poche de l'Etat : l'argent collecté sert à financer de nouveaux radars, à payer l'entretien des machines existantes et à donner de l'argent aux collectivités pour la sécurité routière".
Un système bien huilé donc... Mais qui peut s'enrayer ! La preuve en Angleterre, où la ville de Swindon tient à se débarrasser de ses trois radars fixes depuis que leurs frais d'entretien sont à sa charge et non plus à celle de l'État (lire Moto-Net.Com du 23 octobre 2008). Money, money, money...

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