lundi 9 novembre 2009

defendezvosdroits.com Attention escrocs !

En décembre 2008 je publiais cet article.

"Près d'1 an déjà et plus de 2 ans maintenant que je contactais ce site (defendezvosdroits.com) et versais 1000 euros pour entamer une procédure afin de récupérer mes points... Depuis j'ai effectué un stage et suis repassé à 6 points".

Merci M. Cohen pour mes 1000 euros perdus à jamais et surtout pour m'avoir fait rouler pendant 2 ans à 2 points.

Bon d'accord... faut être un peu con pour croire qu'une association et que son Président (qui est très très bien au téléphone .. si si vraiment...) pouvaient m'aider à récupérer mes points.

Ce n'est pas ce que me dit aujourd'hui le Tribunal Administratif de Melun (en reco AR siou plaît, mais presque...). "J'ai l'honneur de vous communiquer l'ordonnance de clôture d'instruction concernant l'instance bla bla bla". Pour terminer par "ORDONNE : la clôture du dossier bla bla bla"
Alors là je dis, bravo ! Me fais gentiment enflé par notre ami Cohen et royalement mettre par la justice française ... Entrez, entrez m'sieurs Dames, y'en aura pour tout le monde !

En conclusions : côté avocat "récupérateurs" de points ... j'oublie. Je pense qu'avec un billet de 5 k et un contrat d'obligation de résultats rédigé par un autre avocat à 5 k y'a peut être moyen. Je laisse à d'autres le soin d'essayer. De mon côté, me reste 10 mois à tirer pour repasser à 12 points. Dans l'immédiat je range mes p'tits papiers et me dis qu'après tout, 1000 euros de perdu c'est pas la mort sutout qu'en adsence j'en ai gagné ... euh ... 3 ... Bon ça ne fait plus que 997 euros de paumés pas vrai ?

Et bien l'bonsoir à mon ami cohen !

defendezvosdroits.com Attention escrocs !

Il y a 14 mois je contactais cette association qui proposait, pour 1000 euros, d'engager une procédure pour récupérer ses points.
Ce matin je trouvais ce commentaire sur mon blog :

"bonjour, j'ai entammer une procedure pour une annulation de permis suite a un manque de points , je suis passe par le site defendezvosdroits en 2006, j'ai paye 1000 euros et je n'ai toujours pas recuperer mes points. maintenant je ne me fait plus d'idee car j'ai perdu 1000 euros et mon travail. bon courage a ceux qui ont l'intention de passer par ce site , car moi maintenant je ne sais plus quoi faire et me demande si je n'ai pas ete victime d'une escroquerie. "

Je viens donc d'adresser ce mail au Président de cette association, Mickael Cohen :
_________________________________________________________________
Veuillez noter que sans réponse de votre part sous 5 jours je prendrai contact avec la DGCCRF et porterai plainte bien entendu, ce qui est un comble dans cette hsitoire.
Par ailleurs je communiquerai sur le net et ferai en sorte que votre activité cesse au plus tôt.

J'attends une réponse avant mardi 16 décembre ensuite j'entame une procédure.
___________________________________________________________

Une fois mon mail posté, je me rends sur le site (http://www.defendezvosdroits.com/) et oh surprise, oh permis à points ...

Error 404 - Not found

Cher Président Cohen, croyez-moi, je n'en ai pas terminé avec vous.
Cela ne fait même que commencer.

Pensez dès à présent à changer de numéro de portable, à supprimer vos adresses e-mail et à déménager. Je vais amortir les 1000 euros perdus, en énergie pour vous nuire le plus possible. Parole de quelqu'un qui s'est fait abuser par un minable; parole de quelqu'un dont la confiance perdue (en dehors des 1000 euros), va se transformer en hobby pour retrouver cette personnne.

A très bientôt Président Cohen...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

aimerais rentrer en contact avec la personne du blog ou je'ai laisser un commentaire le 11 decembre , car moi aussi je me suis fait avoir ( j'ai perdu 1000 euros et mon travail) afin de pouvoir discuter avec elle sur la possibilite de coince ce MR COHEN

Anonyme a dit…

Pour ma part, je suis allé sur http://permissanspoints.blog4ever.com
Dépèchez vous avant que ce site soit fermé par ceux qui veulent continuer à nous retirer des points....

Anonyme a dit…

pensez vous vraiment pouvoir coincer se genre de personnage je pense qu'il est expert en la matiere merci de nous tenir au courant de tout ce que vous ferez contre lui et si vous faite une procedure juridique faite moi savoir si vous allez mettre en place un regroupement de personne qui se serait fait avoir que ce fameur MICKAEL COHEN

Anonyme a dit…

JE ME SUI FAIT AVOIRE AUSIE JE FERAI TOU POUR LE RETROUVER JE CROI KE JAI UNE PISTE IL ET A MARSEILLE APELLE AU 0621872267

vendredi 18 septembre 2009

Assurance, PV, radars, permis à points… Tout ce qu’il faut savoir pour défendre ses droits

Unique en son genre, rédigé par un des spécialistes les plus reconnus en droit routier, « Les droits des automobilistes » est un guide juridique précieux pour tous les usagers de la route soucieux de connaître et de défendre leurs droits.

Il aborde le droit de l’automobiliste et des usagers de la route sous tous ses angles : assurance, infractions, permis à points, consommation, litiges, etc. Il décrypte le Code de la route en intégrant la réglementation en vigueur et la jurisprudence la plus à jour. Pour faire face à une verbalisation abusive ou se prémunir d’une sanction trop lourde, l’auteur révèle toutes les failles juridiques pour conserver en toute légalité son permis et continuer à conduire.
Après l’examen des droits du citoyen automobiliste, une large place est consacrée aux droits du consommateur automobiliste. Un guide aussi indispensable que la notice de son véhicule ; un guide à conserver dans sa boîte à gants.

Rémy Josseaume a conçu ce guide dans un esprit parfaitement légaliste. Il leur rappelle tous leurs droits ; il leur explique comment les faire valoir et comment bien se défendre si nécessaire. Il a rédigé ce guide avec les termes juridiques appropriés les plus courants. Sa démarche pédagogique et les nombreux conseils qu’il donne au fil des sujets ne reposent que sur des procédés légaux.

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Source : news-assurances.com
Publié le 17 septembre, 2009 par Florence Karel

mardi 2 juin 2009

En quelle année allez-vous perdre votre permis de conduire ?

Merci à : www.40millionsdautomobilistes.com


L’étude développée par la commission Analyses et Statistiques de « 40 millions d’automobilistes » sur l’utilisation des règles actuelles de fonctionnement du permis à points démontre que la mise en place effective des moyens répressifs déjà annoncés va mathématiquement conduire à un nombre d’invalidation de permis de conduire pouvant dépasser le million d’automobilistes chaque année.
Au vu des déclarations ministérielles récentes, il nous semble que les conséquences des mécanismes d’accumulation, année après année, qui conduisent à ces résultats n’ont, à notre connaissance, jamais été étudiées.
C’est pour combler cette lacune que « 40 millions d’automobilistes » met les résultats de son étude à la disposition des Pouvoirs Publics et des Parlementaires alors qu’il en est encore temps.
L’association considère que les règles actuelles du permis à points, soumises à un accroissement massif des moyens de répression, transforme le principe sélectif et personnalisé du permis à points en une punition collective hors de proportion avec les fautes commises.
Une telle évolution ne peut que déboucher sur une atteinte au droit à la mobilité individuelle et conduire à l’éclosion d’un très sérieux problème sociétal.
Cette étude de « 40 millions d’automobilistes » ne remet pas en cause le principe du permis à points qui est indispensable à la politique de sécurité routière.

Mais, comme pour tout médicament, le surdosage n’est pas sans danger !


 

 Le couple « permis à points + répression » suit le principe de fonctionnement d’une baignoire. On la remplit avec des PV et on la vide en permettant aux automobilistes de récupérer des points.

Et quand ils n’y arrivent pas, leur permis est invalidé.

C’est mathématique : si on augmente le débit d’alimentation sans augmenter la possibilité de récupération des points, la baignoire déborde.

C’est pourquoi, lorsque les 5 000 radars annoncés pour demain seront déployés, il y aura, chaque année, plus de permis invalidés que de permis délivrés.
Et en une législature plus de 5 millions d’électeurs auront vu leur permis invalidé afin de les inciter à mieux se comporter au volant.

Est-ce raisonnable quand on connaît la nature de la très grande majorité des fautes sanctionnées ?

Pour rendre au permis à points son rôle dissuasif et éducatif, il n’y a que 3 solutions :

  • Réduire le débit d’alimentation de la baignoire en cessant de retirer des points pour n’importe quel motif.  
  • Augmenter le débit d’évacuation de la baignoire en redonnant très rapidement les points retirés : les points seraient alors « en simple transit » et cette solution créerait des emplois dans l’administration.  
  • Remplacer la baignoire par une citerne afin de réduire les possibilités de débordement, en accordant à chaque automobiliste un capital de points plus important. Mais on rentre alors dans le domaine de l’usine à gaz.
 Le débat est lancé ! 
  • Pour prendre connaissance de notre dossier complet, cliquez ici
  • Pour envoyer un courrier au député de votre circonscription, cliquez ici
  • Pour vous mobiliser avec nous et nous apporter votre soutien, cliquez ici
 www.40millionsdautomobilistes.com

lundi 1 juin 2009

Vent de fronde contre le permis à points

La répression des infractions routières touche-t-elle à ses limites ?
La question est encore largement taboue. Surtout dans les rangs du gouvernement. Après l'annonce du doublement du parc des radars (4 500 à l'horizon 2012), la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a présenté cette semaine un projet de loi durcissant les peines à l'encontre des récidivistes de l'alcool au volant et des adeptes de la grande vitesse et de la conduite sans permis.
Punition collective
Les flashes ont beau n'avoir jamais autant crépité le long des axes de circulation, les pouvoirs publics peinent à endiguer certains comportements. La dernière préconisation en date, la confiscation automatique des véhicules des délinquants routiers, se traduira-t-elle par des gains appréciables en termes de sécurité ? La démonstration reste à faire au moment où, dans le propre camp de la majorité, des inquiétudes se font jour quant aux conséquences sociales de ces tours de vis répétés.
À plusieurs reprises au cours des derniers mois, des parlementaires UMP ont tenté de desserrer l'étau. Différentes propositions de loi visant à supprimer les retraits de points pour les petits excès de vitesse (entre 5 et 10 km/h) ont été rejetées. Pourtant, les statistiques commencent à faire réfléchir. 9,5 millions de points ont été retirés en 2008. Un chiffre qui ne pourra que croître avec l'extension programmée du parc des radars. La perspective d'une punition collective n'a jamais été aussi proche.
Essoufflement
10 millions de PV entraînant un retrait de points - dont 80 % pour les infractions liées à la vitesse - ont été dressés en 2007. En partant de cette donnée officielle et en prenant en compte la performance moyenne d'un radar (5 000 flashes par an), l'association 40 millions d'automobilistes a réalisé un prévisionnel impressionnant. En 2012, si les 4 500 appareils promis sont en état de marche, le nombre de permis invalidés chaque année, actuellement de l'ordre de 100 000, pourrait dépasser les 500 000. Dans cette hypothèse, les stages payants de récupération de points ne parviendraient plus à recycler les naufragés du papier rose.
En quelques années, le mariage du permis à points et des radars a largement participé à la réduction de l'hécatombe sur les routes. 7 720 tués en 2001, 4 278 en 2008. Mais le système commence aujourd'hui à s'essouffler. Alors que le parc de radars croît régulièrement, les gains en termes de vies sauvées sont de moins en moins importants. Un phénomène déjà observé en Angleterre, pays pourtant souvent cité en exemple. « Il faudra essayer de comprendre pourquoi la Grande-Bretagne, qui a déployé plusieurs milliers de radars, a vu stagner ses résultats nationaux », relevait d'ailleurs en 2006 un rapport de la Sécurité routière.
Nul ne remet en cause l'intérêt du permis à points. Seule la question de sa régulation est posée. Comment domestiquer cette machine administrative qui arrive désormais à priver de permis des automobilistes n'ayant jamais mis en danger la vie d'autrui ? La réglementation fondée sur la philosophie de l'automaticité de la sanction ôte aux juges tout pouvoir d'appréciation. Les voix sont de plus en plus nombreuses à s'élever pour ramener ces contentieux dans l'orbite judiciaire. De façon à contenir les effets pervers parfois préoccupants générés par cette répression à outrance.
Trafic de points
Des centaines de milliers de personnes circulent aujourd'hui sans permis. Le trafic de points, que ce soit sur le Net ou entre amis, prospère en toute impunité et progressivement s'instaure une justice à deux vitesses. Elle est incarnée par de grands cabinets d'avocats parisiens spécialisés dans la traque des vices de procédure, le seul terrain juridique ouvert aux contrevenants. Seuls les automobilistes les plus fortunés ont accès à ces juristes qui se targuent, pas toujours à raison, de pouvoir récupérer tous les points perdus.
Nul doute que si la confiscation des véhicules a bientôt force de loi, des stratégies de contournement apparaîtront rapidement, les voitures étant mises au nom d'un tiers. En la matière, l'imagination de certains paraît sans limites. Un chef d'entreprise ne vient-il pas d'inventer le premier avertisseur de radars sur téléphone mobile ?

samedi 25 avril 2009

Les deux-roues motorisés dans le collimateur du gouvernement

Annonçant le retour des belles virées, l'arrivée du printemps signifie aussi le renforcement de la répression routière. Et les récentes orientations prises par le gouvernement et la Police de Paris dénotent une forte volonté de traquer du motard !

A peine la météo se remet-elle à rendre le sourire aux utilisateurs de deux-roues que de sombres perspectives voient le jour au sein du gouvernement et plus particulièrement de la préfecture de Police de Paris...

Car nos têtes pensantes s'inquiètent des chiffres d'accidentologie des deux-roues. Des statistiques qui seraient - évidemment - liées à nos multiples infractions au Code de la route... Préoccupantes, ces statistiques présentent surtout la particularité de ne pas régresser assez rapidement, malgré les rada... les efforts déployés à travers l'Hexagone ces dernières années.

Insensible au fait que les ventes de deux-roues ont littéralement explosé dans la même période - particulièrement dans les grandes villes - affectant du même coup ces fameuses statistiques, le gouvernement a fait connaître sa volonté de mettre aux pas tous ces vilains motards en s'attaquant, dans un premier temps, aux utilisateurs parisiens.

Les deux-roues dans le collimateur du gouvernement

A Paris en 2008, pas moins de 5 200 blessés et quinze tués ont été recensés chez les utilisateurs de deux-roues. Et la tendance ne s'est pas ralentie durant le premier trimestre 2009 puisque sur treize personnes victimes d'un accident mortel de la circulation dans la capitale, "huit étaient au guidon d'un deux-roues", indiquaient cette semaine nos confrères du Parisien.

Interrogée à ce sujet par le quotidien, Michèle Merli, déléguée interministérielle à la sécurité routière, a ainsi déploré de constater que "nous sommes les plus mauvais en Europe". Ouverte à la pratique moto lors de sa prise de fonction, la déléguée interministérielle a quelque peu révisé sa position en annonçant des mesures pleines de la répression chère à notre gouvernement !

Si Michèle Merli réitère ses souhaits de consensus entre motards et forces de l’ordre, le ton se veut plus sévère et l'élue ne cache pas sa volonté de juguler rapidement l'accidentologie deux-roues par le biais de l'habituel arsenal répressif.

Un durcissement qui risque d'étonner les principales associations motos (FFM et FFMC) qui se félicitaient récemment d'avoir été écoutées par une déléguée s'affirmant prête à "expérimenter de nouvelles mesures en matière d’ouverture en direction des deux-roues motorisés, comme par exemple la circulation entre les files, sous conditions, ainsi que des mesures d’incitation à mieux accueillir les deux-roues motorisés dans l’espace urbain", (lire Moto-Net.Com du 22 septembre 2008).

Des promesses "d'ouvertures" que l'on peut déjà classer dans les dossiers sans suite, comme le préfigurent les annonces émanant de la préfecture de Police de Paris : renforcement des PV "à la volée", policiers en civil traquant le moindre franchissement de ligne blanche dans la circulation cauchemardesque du périphérique, sans comptez une sévérité accrue pour les motos mal stationnées dans la Capitale !

Les deux-roues dans le collimateur du gouvernement

De là à dire l'exacte opposé des - beaux - discours de Michèle Merli, il n'y a qu'un pas... que la déléguée assume : "il y aura certainement, dans un premier temps, un dialogue de sourds", anticipe Michèle Merli. "Mais, ou c’est la loi de la jungle et le nombre de morts va encore augmenter, ou on se met autour d’une table pour trouver des solutions".

Des "solutions" qui se traduisent par l'installation désormais systématique de radars flashant par l'arrière et par l'achat de trois ou quatre Ultralyte, ces petits radars portatifs de la taille d’un caméscope qui permettent de suivre plus facilement un véhicule au milieu du flot de la circulation. "Ils sont d’une efficacité redoutable pour les motos" , avertit Françoise Hardy, la préposée à la Sécurité routière de la préfecture de Police de Paris : loin de nous l'idée de la contredire...

La préfecture de Police parisienne en profite aussi pour avertir que les policiers circulant en civil - une mesure prise en 2006 pour verbaliser les automobilistes téléphonant au volant - ont désormais pour mission première de traquer les deux-roues circulant dans les voies de bus ou remontant des files de voitures.

En définitive, le même refrain et les mêmes menaces qui se cantonnent pour le moment à la région parisienne... Pour le moment seulement, car nul doute que devant les rapides résultats obtenus - traduisez : une avalanche de retrait de points et son lot de brouzoufs emplissant les poches de l'État -, le gouvernement devrait vite étendre son actuelle pulsion répressive à tous les motards de France...

Source : www.moto-net.com


samedi 4 avril 2009

La fiabilité des radars automatiques remise en cause

La fiabilité des radars est une nouvelle fois mise en cause.
L'association 40 millions d'automobilistes soulève, selon Le Parisien/Aujourd'hui en France , une nouvelle bizarrerie du dispositif de contrôle automatique de vitesse.
Après les soucis de positionnement non conforme des radars embarqués, il est cette fois question d'impartialité dans le contrôle annuel des radars de type Mesta 210 et Mesta 210c, qui représentent la grande majorité des 2.327 appareils mis en place en France. En effet, l'entreprise chargée d'effectuer la vérification annuelle obligatoire du bon fonctionnement de ces machines semble être parfois la même que celle qui les a conçues et fournies, à savoir la Sagem.

"Cette société est dans ce cas juge et partie. Elle se trouve face à la tentation de certifier que les appareils qu'elle commercialise sont de bonne qualité et donc toujours en parfait état de marche", explique au point.fr Jean-Baptiste Le Dall, avocat membre de la commission juridique de 40 millions d'automobilistes. "Or le texte qui encadre ce contrôle annuel, un arrêté du 31 décembre 2001, stipule dans son paragraphe 38 que l'organisme qui procède aux vérifications doit être impartial", souligne-t-il. C'est grâce au libellé des procès-verbaux eux-mêmes que l'association a mis au jour ce problème. En effet, sur ces documents, figurent la date du dernier contrôle du radar ainsi que le nom de l'entreprise qui l'a réalisé. Fréquemment, 40 millions d'automobilistes a noté que des PV établis d'après des radars Sagem comportaient la mention "Vérifié le X par Sagem DS" (Cf. exemple sous cet article).

Une faille peut en cacher une autre

Interrogé par lefigaro.fr , le préfet Jean-Jacques Debacq, patron de la Direction du projet interministériel de contrôle automatisé (DEPICA), affirme que si la Sagem assure bien "la mise en place" du radar et "sa première installation", ce sont ensuite "les agents des directions régionales de l'industrie, la recherche et l'environnement (DRIRE) qui procèdent à la vérification des protocoles de la machine". Quant à la mention "Vérifié le X par Sagem DS", elle ne ferait pas référence au dernier contrôle annuel de l'appareil mais à la dernière opération de maintenance réalisée sur celui-ci.

Pour Jean-Baptiste Le Dall, de 40 millions d'automobilistes, c'est finalement encore pire... "Car, une jurisprudence constante et sans ambiguïté établit que la date de la dernière vérification annuelle du radar doit figurer sur les PV pour assurer la légalité de ceux-ci", affirme-t-il. L'association a d'ores et déjà lancé plusieurs procédures de contestation contre de tels PV mais la décision des juges ne sera certainement pas connue avant plusieurs mois. C'est pourquoi 40 millions d'automobilistes en appelle au ministère de l'Intérieur afin que celui-ci clarifie la question. "Les automobilistes doivent respecter scrupuleusement les limitations de vitesse, alors, en contrepartie, on doit pouvoir leur assurer que tout est mis en oeuvre pour que les radars automatiques soient fiables", estime l'avocat de l'association.





Source : Le Point

dimanche 1 mars 2009

Où passer son permis à l’étranger : moins cher et plus facile

Vous souhaitez que votre permis de conduire ne vous revienne pas cher et vous espérez l’avoir rapidement et facilement ?
Il existe une combine qui fait fureur actuellement : passer son permis à l’étranger et l’échanger ensuite contre un permis français. Caradisiac a enquêté dans 13 pays. Le coût du permis aux Etats-Unis : 20 euros !


Un témoignage hallucinant : Samia a passé son permis en Tunisie
La personne qui s’est exprimée sur ce sujet n’a pas souhaité que Caradisiac révèle son identité, nous allons donc l’appeler Samia. Cette jeune étudiante, âgée d’une vingtaine d’année, a raté à plusieurs reprises son examen de code en France. Découragée, elle cherche une combine pour obtenir son code et son permis facilement. Elle décide de tenter sa chance à l’étranger pour qu’elle puisse ensuite échanger un permis étranger contre un permis français : a-t-elle décelé une faille dans le système actuel concernant le permis de conduire ? Voici la réponse. Samia a des origines tunisiennes donc elle part en vacances pendant deux mois en Tunisie. Là-bas, il est possible d’obtenir le code et le permis en un mois. Le prix : environ 200 euros tout compris, c’est-à-dire l’inscription aux deux examens et les leçons de conduite. A titre de comparaison, en France, le permis revient en moyenne à 1200 euros ! Samia donne un exemple d’une question posée lors du code : "sur des trajets courts, est-il obligatoire de mettre sa ceinture" ? Réponse A : oui. Réponse B : non.
Tous les automobilistes prudents diraient oui. En Tunisie, la bonne réponse est B : non. Pour avoir son code là-bas, il faut faire abstraction de toutes les notions de sécurité qui sont prônées en France. C’est un autre mode de vie au Maghreb, beaucoup de gens sont habitués à ne pas mettre la ceinture lors de leurs trajets quotidiens et ne sont pas réprimés pour cela.
Où passer son permis à l’étranger : moins cher et plus facileAinsi, Samia obtient du premier coup son code. Puis vient le tour de l’examen de conduite. Le jour J, Samia comprend que pour avoir son permis du premier coup, il faut corrompre l’inspecteur de son examen. Un petit billet fera l’affaire : elle ne conduit qu’environ 10 minutes. L’inspecteur est tellement pressé que l’examen finisse, que lorsque Samia arrive au niveau d’un stop et qu’elle veut s’arrêter, l’inspecteur lui dit de griller le stop et de se dépêcher de se garer un peu plus loin. Samia obtient donc bien sûr son permis du premier coup. Elle a réussi l’examen du code et de la conduite en moins d’un mois. L’autre étape : réussir à échanger son permis étranger contre un permis français. Une des conditions : avoir un justificatif qui prouve qu’elle est restée 6 mois dans le pays étranger en question. Mais elle n’y est restée que deux mois. Ce n’est pas un problème ! Elle est très futée : elle réussit à trouver une combine avec une entreprise qui lui signe un papier sur lequel est mentionné qu’elle y a fait un stage pendant 6 mois. Elle sait qu’en ayant la double nationalité, une attestation de stage suffit : cela peut être considéré comme une preuve de son séjour. Et le tour est joué. Elle se rend à la préfecture de police de Paris chercher les documents afin d ‘échanger son permis. Et cela fonctionne ! Désormais, elle roule en toute impunité avec un permis français même si elle ne maîtrise pas bien la conduite. Samia a indiqué cette combine à des amis, et ces derniers vont faire la même chose qu’elle car en France, d’après eux, le permis coûte trop cher et qu’il est de plus en plus difficile de l’obtenir.

Le tour du monde des auto-écoles : 13 pays testés
Chers automobilistes, vous allez être étonnés par ce qui suit : la différence de prix entre pays est faramineuse ! Les tarifs les plus bas sont pratiqués aux Etats Unis, vous ne payez en moyenne que 20 euros pour obtenir votre permis et les tarifs les plus élevés sont observables en Allemagne : le porte monnaie en prend un sacré coup puisque vous devez y débourser près de 1600 euros. Caradisiac a réalisé un tableau récapitulatif qui fait le tour du monde des auto-écoles.
 
Coût moyen
Durée
Difficultés
Frais supplémentaires
Informations supplémentaires
Etats Unis
20 euros
1 mois minimum
facile
déplacement coûteux
séjour
à 16 ans, on peut obtenir le permis.
Pas obligatoire de s’inscrire dans une auto-école. Pour la conduite, vous pouvez vous présenter avec votre voiture en prouvant qu’elle est assurée ou avec un véhicule emprunté.
Maroc
250 euros
1 mois minimum
facile
déplacement coûteux
séjour
peu de théorie et peu de pratique
Sénégal
250 euros
1 mois minimum
facile
déplacement coûteux
séjour
grande concurrence entre auto-écoles, elles cassent les prix pour attirer les élèves. Certains inspecteurs se croient tout puissants et font exprès de ne pas donner le permis aux élèves qui le passent pour la première fois.
Pologne
300€)
1 mois
facile
déplacement coûteux
séjour
Il y a une partie théorie et une partie pratique ( entre 20 et 40 heures de conduites)
1 heure de cours pratique : 10€, on n'est pas obligé de prendre un forfait, on peut prendre seulement quelques heures et passer l'examen.
Beaucoup d’allemands viennent passer leur permis en Pologne
(mais il faut tout de même parler un peu polonais pour la partie théorie).
Italie
850 euros
1 mois minimum
facile
déplacement peu coûteux
séjour
à l’examen de code, sur les 60 questions posées, vous ne devez pas faire plus de quatre fautes pour l’obtenir. Mais l’examen est facile.
Portugal
1 000 euros
2 mois minimum
moyen
déplacement peu coûteux
séjour
cours de théorie et de pratique intensifs
Belgique
1 100 euros
5 mois minimum
difficile
déplacement peu coûteux
séjour
12 h de théorie obligatoire / entre 10 h et 20 h de pratique pour un forfait de base
+ un stage qui dure entre 3 et 12 mois. Après deux échecs à l'examen pratique, vous devez suivre un enseignement pratique dans une école de conduite agréée.
Espagne
1 200 euros
3 mois minimum
moyen
déplacement peu coûteux
séjour
le prix varie en fonction des régions.
C’est à Corogne que c’est le moins cher : 800 euros.
C’est à Barcelone que c’est le plus cher : 1900 euros
France
1 200
euros
3 mois minimum
moyen
pas de frais supplémentaires
permis probatoire : un capital de 6 points pendant 3 ans
Grande Bretagne
1 200 euros
2 mois minimum
moyen
déplacement peu coûteux
séjour
vous pouvez prendre des cours de conduite intensifs : en 8 jours, 40 h de conduite
Luxembourg
1 200 euros
3 mois minimum
moyen
déplacement peu coûteux
séjour
12 h de théorie obligatoire / 16 h de pratique obligatoire. L’heure de pratique : 40 euros
Suisse
1 250 euros
3 mois minimum
moyen
Déplacement peu coûteux
Séjour
12 h de théorie / chaque leçon de conduite dure 50 minutes
Allemagne
1 600 euros
3 mois minimum
moyen
déplacements peu coûteux
séjour
un test de vision est obligatoire avant de passer le permis.





Une fois le permis obtenu, comment peut-on l’échanger si vous l’avez passé hors de l’Union européenne

C’est bien beau d’avoir réussi à obtenir son permis de conduire à l’étranger : il faut désormais parvenir à l’échanger contre un permis français. Caradisiac vous divulgue les conditions et les démarches à suivre pour effectuer l’échange de permis, obtenu hors de l’Union européenne et de l’Espace économique européen.
Les conditions pour l’échange...

samedi 7 février 2009

Réforme du nouveau permis de conduire : les points essentiels

Déjà hier, on annonçait pour aujourd’hui, la présentation de la réforme du nouveau permis de conduire en France par le Premier Ministre François Fillon : ce qu’attendait les français depuis plus d’un an.

Mais qu’est-ce qui va changer ?
En effet, d’après la réforme du nouveau permis de conduire, l’essentiel est axé sur l’examen du permis de conduire.
Dans cette optique, 55 postes d’Inspecteurs (pour compenser 150 départs à la retraite), seront créés afin de réduire les délais d'attente ; la prise en compte sérieuse du comportement du jeune conducteur, l’obtention rapide et à moindre coût du sésame sont à retenir.

De ce fait, en ce qui concerne l’examen du nouveau permis de conduire, il n sera plus question du petit boîtier (parfois à l’origine de décalage entre les questions et les réponses) au cours de l’examen du code.
Dorénavant, l’examen du code se déroulera sur ordinateur dans une grande salle et, avec des questionnaires individualisés (et si besoin dans une langue étrangère) : une nouvelle mesure qui permettra d’éviter les fraudes.

Quant à la l’examen de conduite, il appartiendra aux inspecteurs de dresser un bilan de compétences, relevant le comportement global du conducteur.
Par exemple, un candidat à l’examen du permis de conduire qui a du mal à faire un créneau ou qui « mords » un peu sur la ligne blanche ne sera éliminé que si, piétons et usagers de la route sont mis en danger.

Ce bilan de compétences tendra à faire disparaître progressivement ces « erreurs » qui sont parfois la cause de l’échec à l’examen du permis de conduire.
Toutefois, cette mesure incitera donc la prudence, au respect des règles mais aussi à la conduite écologique.

Par ailleurs, la réforme du nouveau permis de conduire a pour but, d’encourager la conduite accompagnée.
De ce fait, les plus de 18 ans qui n’auront pas réussi à,leur examen (sans avoir été dangereux bien entendu), pour prendre le volant, mais, avec un adulte référent : ceci leur permettra de repasser leur examen de conduite avec plus de chances de réussir.

En ce qui concerne la création d'un rendez-vous post-permis obligatoire (afin de renforcer la sensibilisation à la sécurité routière), 6 à 12 mois après l'examen du permis de conduire, il ne sera pas retenu.

Quant au coût du permis de conduire, il ne changera pas et, le gouvernement a renoncé à mettre en place une aide fiscale à cet effet. Grâce au système du permis à 1 euro par jour, le permis du conduire coûtera toujours 1.500 euros en moyenne.
Par contre, un fonds de garantie sera créé afin de se substituer aux établissements bancaires qui refusent de se porter caution pour les jeunes.

Aujourd’hui, le taux de réussite à l’examen du permis de conduire est de 50%.
Grâce à cette réforme du nouveau permis de conduire, le gouvernement souhaite que le taux de réussite atteigne 70%.

Source : actualite-francaise.com

samedi 24 janvier 2009

Le mauvais positionnement d'un radar peut entraîner la relaxe

La Cour d'appel de Montpellier a relaxé un conducteur flashé par un radar à 104 km/h au lieu de 50, au motif que rien ne prouvait que le radar mobile avait été bien positionné. Selon l'avocat du conducteur, cette décision pourrait faire jurisprudence... 

Un conducteur flashé par un radar à plus de 100 km/h en ville a été relaxé par la Cour d'appel de Montpellier, au motif que rien ne prouvait que le radar avait été bien positionné, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocat du conducteur, confirmant une information du quotidien Midi Libre.
Le mauvais positionnement d'un radar peut entraîner la relaxe au bénéfice du doute
"C'est une première en France à ma connaissance et cela devrait faire jurisprudence", a précisé à l'AFP Me Jean-François Reynaud, qui intervient dans plusieurs autres dossiers du même ordre.
Chauffeur routier de son métier, le conducteur originaire de Sète (Hérault) avait été condamné par le tribunal de police à perdre les trois derniers points de son permis de conduire après avoir été flashé par un radar mobile à 104 km/h au lieu de 50 km/h sur l'avenue de Toulouse à Montpellier.
Devant le tribunal, l'avocat avait plaidé que "le ministère public ne faisait pas la démonstration de la régularité de l'installation du cinémomètre de marque Mesta 210 qui a enregistré l'infraction".
La Cour d'appel a donc retenu l'argument de l'avocat et a prononcé la relaxe au bénéfice du doute, estimant que "rien ne prouve que ces règles de positionnement ont bien été respectées".

LE JOURNAL MOTO DU NET (avec AFP) - © WWW.MOTO-NET.COM

mercredi 7 janvier 2009

7 nouveaux radars automatiques à Paris pour 2009 !

Pétri de bonnes résolutions pour 2009, le gouvernement annonce la mise en service de cinq nouveaux radars fixes pour le premier semestre 2009. En outre, deux radars mobiles utilisant la technologie Wi-Fi s'ajouteront aux cinq actuellement en fonction...


Annoncée le 2 janvier par nos confrères du Parisien, la mise en service dans la capitale de sept nouveaux radars automatiques est prévue pour le premier semestre de l'année 2009. L'occasion de saluer la belle constance de l'État qui démarre l'année sur le même mode répressif qu'en 2008... Et qu'en 2007. Et qu'en... Etc.

Ainsi, trois nouveaux appareils seront implantés sur le périphérique aux portes de Vincennes, d’Ivry (sens extérieur) et Dauphine (sens intérieur). Les deux derniers prendront place dans le IVème arrondissement (devant l’Hôtel de Ville et sur la voie Georges-Pompidou, à hauteur du pont Marie). La nombre des radars fixes opérant dans et aux alentours de la capitale (des points perdus ?) se portera ainsi à 18.

Dans le même temps, la Préfecture de police se dotera de deux nouveaux radars mobiles, véritables pièges des bas-côtés dont l'autorité continue à vanter les vertus contre l'accidentologie : "ces appareils nous permettent de nous positionner sur les axes les plus accidentogènes, comme le débouché des Champs-Élysées sur la place de la Concorde", explique ainsi au Parisien Roland Maucourant, directeur de la sécurité routière à la préfecture.

A la pointe de la technologie, ces deux instruments de contrôle de la vitesse s'appuieront sur la technologie Wi-Fi, à l'instar de quatre des cinq autres radars mobiles actuellement en service à Paris : "quatre des radars mobiles sont "débarquables" : grâce à un système Wi-Fi, ils permettent aux policiers de garer leur véhicule un peu plus loin pour contrôler des endroits difficiles", explique ainsi Roland Maucourant, sans oublier de préciser que "nous allons continuer à installer des radars et à multiplier les opérations de contrôle". Nous voilà rassurés !
Source : moto-net.com