Un conducteur flashé par un radar à plus de 100 km/h en ville a été relaxé par la Cour d'appel de Montpellier, au motif que rien ne prouvait que le radar avait été bien positionné, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocat du conducteur, confirmant une information du quotidien Midi Libre.
"C'est une première en France à ma connaissance et cela devrait faire jurisprudence", a précisé à l'AFP Me Jean-François Reynaud, qui intervient dans plusieurs autres dossiers du même ordre.
Chauffeur routier de son métier, le conducteur originaire de Sète (Hérault) avait été condamné par le tribunal de police à perdre les trois derniers points de son permis de conduire après avoir été flashé par un radar mobile à 104 km/h au lieu de 50 km/h sur l'avenue de Toulouse à Montpellier.
Devant le tribunal, l'avocat avait plaidé que "le ministère public ne faisait pas la démonstration de la régularité de l'installation du cinémomètre de marque Mesta 210 qui a enregistré l'infraction".
La Cour d'appel a donc retenu l'argument de l'avocat et a prononcé la relaxe au bénéfice du doute, estimant que "rien ne prouve que ces règles de positionnement ont bien été respectées". |
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